Interview du President Johan Vermeersch sur le site officiel:
Vermeersch: Observations après le nouvel an
Il y a quelques jours de cela, nous jetions un regard en arrière sur 2009 en compagnie de notre entraîneur Christophe Dessy. Dans la seconde partie de ce ‘spécial nouvel an’, nous nous concentrons surtout sur l’avenir. Notre interlocuteur est cette fois-ci notre président Johan Vermeersch. Ces derniers jours, notre président a beaucoup réfléchi à l’avenir du football belge, plus spécifiquement en EXQI League, et à la viabilité du football dans la capitale, évidemment plus particulièrement à la situation du FC Brussels. Le ‘webteam’ a pris note de ces constatations, de ces réflexions et de ses observations.
EXQI League – Dernièrement, j’ai lu un article avec le titre plus que parlant ‘Hécatombe en deuxième division’. Eh bien, ce titre exprime parfaitement ce qui se passe dans tous les clubs de l’ EXQI-League. Excepté Tubize, nous avons maintenant affronté toutes les autres équipes de D2 et tous leurs présidents et dirigeants me parlent de la même chose: il est quasi impossible de maintenir la tête hors de l’eau en deuxième division. Les causes sont innombrables: bien entendu la crise économique, mais également la perte des primes Télé, la baisse du nombre de sponsors, le recul du nombre de spectateurs, les lourdes exigences de la commission des licences qui entraînent beaucoup de coûts supplémentaires… De plus, pas mal de joueurs de clubs ayant été dernièrement relégués de la Jupiler League ont encore des contrats de première division. Le Brussels est également dans ce cas, dans le noyau actuel six joueurs possèdent encore de tels contrats onéreux. D’un point de vue purement sportif, nous aurions dû compter, avant la trêve, cinq à sept points de plus. Si c’était le cas, nous étions encore en lice pour la participation au tour final. Cela aurait créé une toute autre situation. A l’heure actuelle, nous sommes à un carrefour important: devons nous abandonner ces contrats onéreux en vendant par exemple l’un ou l’autre joueur important pour quelque peu nous faciliter le travail financier? Ou devons nous poursuivre la voie actuelle et opter pour l’ambition sportive, en acceptant dès lors les risques financiers? Je crois que, dans le cas où une offre intéressante serait reçue pour un ou deux de nos joueurs, nous devons bien étudier celle-ci… Une chose est sûre: nous ne pouvons accepter qu’ils nous quittent tous les six. Cela signifierait un affaiblissement trop important du noyau et nous n’avons pas encore, dans nos équipes de jeunes, six jeunes joueurs pouvant les remplacer.
Le football à Bruxelles – La crise économique actuelle rend la vie de chaque club difficile. Certains sponsors ne parviennent même plus à respecter les accords parce qu’ils sont eux-mêmes touchés par la crise… L’objectif principal actuellement est de survivre, c’est le cas pour tous les clubs belges, mais j’ai l’impression que les clubs bruxellois souffrent encore plus pour d’autres raisons. Le White Star Woluwe joue la tête du championnat en troisième division, mais le nombre moyen de spectateurs présents lors de leurs rencontres à domicile dépasse à peine le cap de 200. Même pour le derby face à l’Union, l’intérêt était assez maigre. Ce n’est d’ailleurs guère mieux chez nous en deuxième division: le Brussels compte jusqu’ici en moyenne 1500 spectateurs, et nous avons déjà reçu des favoris tels Dender et le Lierse. Au vu de ces chiffres, je me demande: où est le Bruxellois? Existe-t-il encore, ce ‘Bruxellois’? J’ai remarqué ces dernières années que beaucoup de familles bruxelloises ont quitté la ville pour s’installer en périphérie. Nous constatons également en consultant notre fichier des abonnés que de plus en plus d’entre eux viennent de la périphérie bruxelloise. Et il est hélas très difficile de motiver le ‘nouveau bruxellois’ à venir au stade. Pourtant, la Région Bruxelles Capitale compte un peu plus d’un million d’habitants... Il faut donc en conclure que l’intérêt pour le football en général est très maigre dans notre région. Ce maigre intérêt pour notre sport à également une répercussion négative sur le sponsoring. Nous n’avons donc pas d’autre option que d’économiser, mais il faut faire en sorte de ne pas devoir continuellement couper dans le ‘budget d’exploitation’: les salaires des joueurs mais également le fonctionnement journalier du club. Il faut éviter que le club ne disparaisse entièrement sur le plan sportif. Mais quelqu’un a-t-il déjà réfléchi aux coûts immenses qu’amènent la gestion d’un club, et ce en dehors de l’aspect sportif? Je pense au gaz, l’électricité, l’eau, l’achat de machines à laver et d’essoreuses, la maintenance des business seats... Pour que ce soit vivable, le budget d’exploitation doit être d’urgence revu à la hausse!
Socio club – Pour augmenter notre budget, nous sommes bien entendu toujours à la recherche de sponsors, mais, à côté de cela, j’ai l’intention de créer une sorte de coopérative, un socio club basé sur le modèle des grands clubs espagnols tels Barcelone, le Réal Madrid ou l’Athletico Bilbao. C’est, peut-être, à première vue, un plan orgueilleux, mais ce n’est pas un plan extraordinaire pour le football Molenbeekois puisqu’il existait déjà au Daring, dans un passé lointain, un tel projet. Les supporters et sympathisants peuvent devenir membre du socio club pour la somme d’environ 50 euro en achetant une action du club. En se réunissant ainsi, ils pourront alors également avoir une voix consultative au sein du club, le socio club ayant, par exemple, un ou deux sièges au sein du Conseil d’Administration. Cette piste n’est actuellement qu’à l’étude, mais j’espère la concrétiser au plus vite, du moins s’il existe un intérêt suffisant parmi les supporters. Je veux surtout continuer à veiller à ce que le caractère populaire et familial de notre club ne s’estompe.
Ensemble – Le FC Brussels n’est toujours pas endetté et cela doit rester ainsi. Mais la situation est alarmante, je ne veux pas cacher que les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Nous ne pouvons continuer ainsi, nous avons besoin d’urgence de nouveaux capitaux. Mais, Johan Vermeersch, à lui seul, ne sait pas élucider tous les problèmes, un seul sponsor ou quelques socio’s d’ailleurs non plus.. Seul le dévouement et la passion de toutes les parties ensemble, peuvent faire en sorte que le projet du FC Brussels puisse réussir. Nous avons déjà réalisé de belles choses avec le soutien de la Région Bruxelloise et la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Le terrain A est en bien meilleur état que du temps du RWDM, les deux terrains côtoyant le terrain principal sont munis de pelouses synthétiques et nous avons, sous la Tribune 1, de beaux vestiaires, une salle de fitness et, en fin janvier, des espaces pouvant loger des ‘tests’ ou des jeunes joueurs avec, en prime, un local scolaire. Le sanitaire délabré de la Tribune 1 sera, je l’espère, également très bientôt remis à neuf. Les sites ‘Machtens’ et ‘Sippelberg’ ont été quasi entièrement modernisé grâce au soutien des autorités régionales et communales. Nous leurs en sommes très reconnaissants, mais, afin de pouvoir assurer la survie de ce club, je leur demande aujourd’hui s’ils sont prêts, à l’avenir, à continuer d’investir dans le football bruxellois. Le site de ‘Scheut’ peut-il par exemple encore être modernisé? Je pose en fait la même question à toutes les parties concernées: voulons nous continuer, sur la même voie, ensemble? Les supporters viennent-ils encore au stade avec autant de plaisir que dans le passé? Dans quelle mesure veulent-ils participer à la construction future de notre club? L’intérêt pour le ‘socio-club’ sera-t-il assez grand? Le milieu d’affaires, les sponsors, les financiers dans le Conseil d’Administration, sont-ils prêts à mettre ou à remettre leurs épaules sous le projet du FC Brussels? Actuellement, nous n’avons que trois investisseurs majeurs, les deux vice-présidents, messieurs Uytterhaegen et Aouni, et moi-même. C’est trop peu pour faire survivre un club tel le FC Brussels, ce Conseil d’Administration doit absolument être élargi. J’ai, moi-même, toujours encore envie de continuer, mais la porte est grande ouverte à de nouveaux investisseurs ayant des idées constructives. Nous avons dernièrement renouvelé notre cellule commerciale, nous continuons à travailler dur à ce niveau là également.
L’avenir – Mon exposé peut sembler un peu lugubre et funeste, mail je veux rester honnête: la situation n’est pas grandiose, c’est la dure réalité. Avec mes constatations, mes réflexions et mes observations, je veux aller à la recherche de solutions. Je ne veux pas donner l’impression de jeter l’éponge, ni aujourd’hui, ni dans un avenir proche, ce n’est absolument pas le cas! Les supporters sont peut-être quelque peu alarmés par l’interdiction provisoire de faire des transferts, mais ce problème fut créé du fait que nous n’avions pas encore clôturé les chiffres de l’année fiscale 2009 lors du contrôle. Mais, je peux rassurer les supporters: ils ne doivent pas craindre un deuxième scénario du genre RWDM. Nous veillons à ce que cela n’arrive plus jamais. Mais, je le répète, nous devons tous y mettre du notre, le Conseil d’Administration, les autorités locales, les sponsors actuels et, espérons le, les futurs investisseurs et les supporters. Laisser le club à un seul investisseur ou à un consortium étranger comme le font Eupen, le Lierse ou nos voisins de l’Union, pour ne nommer que ces clubs là, n’est pas à l’ordre du jour. L’occasion s’est déjà présentée, mais je ne suis pas un adepte de cette politique. Car le jour où cette personne ou ces investisseurs étrangers disparaissent, c’est la fin du club!
Par la même occasion, j'aimerais souhaiter une bonne et heureuse année 2010 à nos supporters, aux membres du Conseil d'Administration, au personnel de la commune de Molenbeek, à la Région Bruxelles Capitale et à tous ceux qui portent notre club dans leur coeur.
Le président Johan Vermeersch et la direction du FC Brussels attendent avec curiosité les réactions des sponsors, des supporters et des sympathisants.
Les questions, remarques, suggestions et autres concernant le texte ci-dessus et/ou le projet du ‘socio-club’ peuvent être envoyés par courriel à: sonja.mommens@fc-brussels.be
Merci d’avance pour votre coopération!
8.1.2010
Source: Site officiel (www.fc-brussels.be)
Vermeersch: Observations après le nouvel an
Il y a quelques jours de cela, nous jetions un regard en arrière sur 2009 en compagnie de notre entraîneur Christophe Dessy. Dans la seconde partie de ce ‘spécial nouvel an’, nous nous concentrons surtout sur l’avenir. Notre interlocuteur est cette fois-ci notre président Johan Vermeersch. Ces derniers jours, notre président a beaucoup réfléchi à l’avenir du football belge, plus spécifiquement en EXQI League, et à la viabilité du football dans la capitale, évidemment plus particulièrement à la situation du FC Brussels. Le ‘webteam’ a pris note de ces constatations, de ces réflexions et de ses observations.
EXQI League – Dernièrement, j’ai lu un article avec le titre plus que parlant ‘Hécatombe en deuxième division’. Eh bien, ce titre exprime parfaitement ce qui se passe dans tous les clubs de l’ EXQI-League. Excepté Tubize, nous avons maintenant affronté toutes les autres équipes de D2 et tous leurs présidents et dirigeants me parlent de la même chose: il est quasi impossible de maintenir la tête hors de l’eau en deuxième division. Les causes sont innombrables: bien entendu la crise économique, mais également la perte des primes Télé, la baisse du nombre de sponsors, le recul du nombre de spectateurs, les lourdes exigences de la commission des licences qui entraînent beaucoup de coûts supplémentaires… De plus, pas mal de joueurs de clubs ayant été dernièrement relégués de la Jupiler League ont encore des contrats de première division. Le Brussels est également dans ce cas, dans le noyau actuel six joueurs possèdent encore de tels contrats onéreux. D’un point de vue purement sportif, nous aurions dû compter, avant la trêve, cinq à sept points de plus. Si c’était le cas, nous étions encore en lice pour la participation au tour final. Cela aurait créé une toute autre situation. A l’heure actuelle, nous sommes à un carrefour important: devons nous abandonner ces contrats onéreux en vendant par exemple l’un ou l’autre joueur important pour quelque peu nous faciliter le travail financier? Ou devons nous poursuivre la voie actuelle et opter pour l’ambition sportive, en acceptant dès lors les risques financiers? Je crois que, dans le cas où une offre intéressante serait reçue pour un ou deux de nos joueurs, nous devons bien étudier celle-ci… Une chose est sûre: nous ne pouvons accepter qu’ils nous quittent tous les six. Cela signifierait un affaiblissement trop important du noyau et nous n’avons pas encore, dans nos équipes de jeunes, six jeunes joueurs pouvant les remplacer.
Le football à Bruxelles – La crise économique actuelle rend la vie de chaque club difficile. Certains sponsors ne parviennent même plus à respecter les accords parce qu’ils sont eux-mêmes touchés par la crise… L’objectif principal actuellement est de survivre, c’est le cas pour tous les clubs belges, mais j’ai l’impression que les clubs bruxellois souffrent encore plus pour d’autres raisons. Le White Star Woluwe joue la tête du championnat en troisième division, mais le nombre moyen de spectateurs présents lors de leurs rencontres à domicile dépasse à peine le cap de 200. Même pour le derby face à l’Union, l’intérêt était assez maigre. Ce n’est d’ailleurs guère mieux chez nous en deuxième division: le Brussels compte jusqu’ici en moyenne 1500 spectateurs, et nous avons déjà reçu des favoris tels Dender et le Lierse. Au vu de ces chiffres, je me demande: où est le Bruxellois? Existe-t-il encore, ce ‘Bruxellois’? J’ai remarqué ces dernières années que beaucoup de familles bruxelloises ont quitté la ville pour s’installer en périphérie. Nous constatons également en consultant notre fichier des abonnés que de plus en plus d’entre eux viennent de la périphérie bruxelloise. Et il est hélas très difficile de motiver le ‘nouveau bruxellois’ à venir au stade. Pourtant, la Région Bruxelles Capitale compte un peu plus d’un million d’habitants... Il faut donc en conclure que l’intérêt pour le football en général est très maigre dans notre région. Ce maigre intérêt pour notre sport à également une répercussion négative sur le sponsoring. Nous n’avons donc pas d’autre option que d’économiser, mais il faut faire en sorte de ne pas devoir continuellement couper dans le ‘budget d’exploitation’: les salaires des joueurs mais également le fonctionnement journalier du club. Il faut éviter que le club ne disparaisse entièrement sur le plan sportif. Mais quelqu’un a-t-il déjà réfléchi aux coûts immenses qu’amènent la gestion d’un club, et ce en dehors de l’aspect sportif? Je pense au gaz, l’électricité, l’eau, l’achat de machines à laver et d’essoreuses, la maintenance des business seats... Pour que ce soit vivable, le budget d’exploitation doit être d’urgence revu à la hausse!
Socio club – Pour augmenter notre budget, nous sommes bien entendu toujours à la recherche de sponsors, mais, à côté de cela, j’ai l’intention de créer une sorte de coopérative, un socio club basé sur le modèle des grands clubs espagnols tels Barcelone, le Réal Madrid ou l’Athletico Bilbao. C’est, peut-être, à première vue, un plan orgueilleux, mais ce n’est pas un plan extraordinaire pour le football Molenbeekois puisqu’il existait déjà au Daring, dans un passé lointain, un tel projet. Les supporters et sympathisants peuvent devenir membre du socio club pour la somme d’environ 50 euro en achetant une action du club. En se réunissant ainsi, ils pourront alors également avoir une voix consultative au sein du club, le socio club ayant, par exemple, un ou deux sièges au sein du Conseil d’Administration. Cette piste n’est actuellement qu’à l’étude, mais j’espère la concrétiser au plus vite, du moins s’il existe un intérêt suffisant parmi les supporters. Je veux surtout continuer à veiller à ce que le caractère populaire et familial de notre club ne s’estompe.
Ensemble – Le FC Brussels n’est toujours pas endetté et cela doit rester ainsi. Mais la situation est alarmante, je ne veux pas cacher que les fins de mois sont de plus en plus difficiles. Nous ne pouvons continuer ainsi, nous avons besoin d’urgence de nouveaux capitaux. Mais, Johan Vermeersch, à lui seul, ne sait pas élucider tous les problèmes, un seul sponsor ou quelques socio’s d’ailleurs non plus.. Seul le dévouement et la passion de toutes les parties ensemble, peuvent faire en sorte que le projet du FC Brussels puisse réussir. Nous avons déjà réalisé de belles choses avec le soutien de la Région Bruxelloise et la commune de Molenbeek-Saint-Jean. Le terrain A est en bien meilleur état que du temps du RWDM, les deux terrains côtoyant le terrain principal sont munis de pelouses synthétiques et nous avons, sous la Tribune 1, de beaux vestiaires, une salle de fitness et, en fin janvier, des espaces pouvant loger des ‘tests’ ou des jeunes joueurs avec, en prime, un local scolaire. Le sanitaire délabré de la Tribune 1 sera, je l’espère, également très bientôt remis à neuf. Les sites ‘Machtens’ et ‘Sippelberg’ ont été quasi entièrement modernisé grâce au soutien des autorités régionales et communales. Nous leurs en sommes très reconnaissants, mais, afin de pouvoir assurer la survie de ce club, je leur demande aujourd’hui s’ils sont prêts, à l’avenir, à continuer d’investir dans le football bruxellois. Le site de ‘Scheut’ peut-il par exemple encore être modernisé? Je pose en fait la même question à toutes les parties concernées: voulons nous continuer, sur la même voie, ensemble? Les supporters viennent-ils encore au stade avec autant de plaisir que dans le passé? Dans quelle mesure veulent-ils participer à la construction future de notre club? L’intérêt pour le ‘socio-club’ sera-t-il assez grand? Le milieu d’affaires, les sponsors, les financiers dans le Conseil d’Administration, sont-ils prêts à mettre ou à remettre leurs épaules sous le projet du FC Brussels? Actuellement, nous n’avons que trois investisseurs majeurs, les deux vice-présidents, messieurs Uytterhaegen et Aouni, et moi-même. C’est trop peu pour faire survivre un club tel le FC Brussels, ce Conseil d’Administration doit absolument être élargi. J’ai, moi-même, toujours encore envie de continuer, mais la porte est grande ouverte à de nouveaux investisseurs ayant des idées constructives. Nous avons dernièrement renouvelé notre cellule commerciale, nous continuons à travailler dur à ce niveau là également.
L’avenir – Mon exposé peut sembler un peu lugubre et funeste, mail je veux rester honnête: la situation n’est pas grandiose, c’est la dure réalité. Avec mes constatations, mes réflexions et mes observations, je veux aller à la recherche de solutions. Je ne veux pas donner l’impression de jeter l’éponge, ni aujourd’hui, ni dans un avenir proche, ce n’est absolument pas le cas! Les supporters sont peut-être quelque peu alarmés par l’interdiction provisoire de faire des transferts, mais ce problème fut créé du fait que nous n’avions pas encore clôturé les chiffres de l’année fiscale 2009 lors du contrôle. Mais, je peux rassurer les supporters: ils ne doivent pas craindre un deuxième scénario du genre RWDM. Nous veillons à ce que cela n’arrive plus jamais. Mais, je le répète, nous devons tous y mettre du notre, le Conseil d’Administration, les autorités locales, les sponsors actuels et, espérons le, les futurs investisseurs et les supporters. Laisser le club à un seul investisseur ou à un consortium étranger comme le font Eupen, le Lierse ou nos voisins de l’Union, pour ne nommer que ces clubs là, n’est pas à l’ordre du jour. L’occasion s’est déjà présentée, mais je ne suis pas un adepte de cette politique. Car le jour où cette personne ou ces investisseurs étrangers disparaissent, c’est la fin du club!
Par la même occasion, j'aimerais souhaiter une bonne et heureuse année 2010 à nos supporters, aux membres du Conseil d'Administration, au personnel de la commune de Molenbeek, à la Région Bruxelles Capitale et à tous ceux qui portent notre club dans leur coeur.
Le président Johan Vermeersch et la direction du FC Brussels attendent avec curiosité les réactions des sponsors, des supporters et des sympathisants.
Les questions, remarques, suggestions et autres concernant le texte ci-dessus et/ou le projet du ‘socio-club’ peuvent être envoyés par courriel à: sonja.mommens@fc-brussels.be
Merci d’avance pour votre coopération!
8.1.2010
Source: Site officiel (www.fc-brussels.be)
Dernière édition par Sparta le 09.01.10 10:53, édité 1 fois