Le président du FC Brussels est poursuivi en justice par un équipementier français. Il lui réclame 2,4 millions d'euros de dommages pour non-exécution de contrat.
Nouveaux ennuis pour Johan Vermeersch, le président du Football Club Brussels. Selon nos informations dont nous avons eu confirmation, la Société anonyme à responsabilité limitée (Sarl) Baliston International, basée à Nancy le poursuit en justice pour non exécution d’un contrat d’équipements signé en décembre 2002. Elle introduit deux actions, l’une contre M. Vermeersch lui-même devant le tribunal de commerce de Nancy et l’autre contre le club (plutôt l’ASBL de gestion du club) devant le tribunal de première instance de Bruxelles. L’audience d’introduction de cette seconde a eu lieu le 4 août dernier et, en l’absence de M. Vermeersch, le tribunal n’a pas pu trancher le litige. Quant à la première action, l’audience est fixée au 14 décembre à 14h30 à Nancy, d’après la citation dont nous avons eu connaissance. Même si les deux procédures sont séparées, les demandes de dommages et intérêts sont identiques. Et pour cause. "C’est pour élargir l’assiette de solvabilité, car en attaquant les deux parties, nous espérons qu’au moins une des deux sera suffisamment solvable pour que nous obtenions gain de cause", nous a confié Me Patrick M’Baya, avocat au barreau de Bruxelles.
Dans sa demande au tribunal, Baliston International souhaite que les juges condamnent Johan Vermeersch à lui payer la somme de 445025 € représentant les dotations livrées au cours des saisons 2003-2004, 2004-2005 et 2005-2006 au FC Brussels. Par ailleurs, l’équipementier français veut que le président du club lui paye des factures impayées de 27415 €, majorées d’intérêts de retard.
Il estime que le non-respect du contrat par Johan Vermeersch lui a causé des préjudices et ce, à deux niveaux. Dans le cadre du contrat du 12 décembre 2002, M. Vermeersch s’était engagé, au nom du club, à mettre gratuitement à la disposition de Baliston International trois magasins stratégiques à Bruxelles pour permettre à la société française d’écouler ses équipements. Par ailleurs, il avait également promis qu’il ferait réaliser tous les achats d’équipements sportifs d’au moins 30 clubs et ce, de manière exclusive auprès de Baliston International. A ce jour, "seuls 4 clubs ont réalisé des commandes auprès de l’équipementier au lieu de 30 clubs de sorte que l’équipementier n’a jamais réalisé le chiffre d’affaires prévu. Il s’était aussi engagé à faire signer une convention de partenariat d’achats exclusifs d’équipements Baliston entre l’équipementier et l’ensemble des 30 clubs affiliés, rien n’a été fait à ce niveau aussi", dénonce Me M’Baya. Aussi, dans son action, il demande, pour son client, des dommages et intérêts évalués à 600000 € pour les magasins non ouverts.
A cause de l’inexécution de la partie du contrat relative à la signature de convention d’achats exclusifs avec 30 clubs, Baliston soutient (à juste titre) avoir subi un préjudice et réclame ici aussi des dommages et intérêts évalués à 1,8 million d’euros.
Fabricant d’équipements sportifs (maillots, chaussures, bas, etc.), Baliston dit avoir respecté ses engagements jusqu’en juillet 2005, date à laquelle il a demandé à M. Vermeersch de s’exécuter totalement. En effet, dans le cadre du contrat, la société s’est engagée à fournir au FC Brussels des équipements sportifs pour 100000 € à l’ouverture de chaque saison sportive et à lui accorder une remise de 20 % sur le tarif spécial club. Par ailleurs, elle devait aussi fournir, à chaque saison, 5 000 packs équipements, chacun composé d’un maillot, d’un short et d’une paire de chaussettes. Le montant de la dotation s’élève à 265000 €. Durant la première saison, Baliston a livré des équipements pour 282650 € contre 132627 € pour 2004-2005 et 29748 € pour 2005-2006. Et seulement quelques milliers d’euros ont été versés par le président Vermeersch, ce qui fait qu’il est redevable de 445025 € pour l’ensemble des dotations livrées.
Le bouillant patron du FC Brussels aurait même changé son fusil d’épaule sans avertir son partenaire. En effet, lors de la signature du contrat, il intervenait au nom d’une société, Daring Brussels Football Club en constitution, mais elle n’a jamais vu le jour. Son objet (exploitation du FC Molenbek Brussels) a été exécuté par l’ASBL KFC Strombeek. Cette dernière s’est muée en une autre ASBL, le FC Molenbeek Strombeek en 2003 avant de prendre, en avril 2006, son nom actuel, le FC Molenbeek Brussels.
Nouveaux ennuis pour Johan Vermeersch, le président du Football Club Brussels. Selon nos informations dont nous avons eu confirmation, la Société anonyme à responsabilité limitée (Sarl) Baliston International, basée à Nancy le poursuit en justice pour non exécution d’un contrat d’équipements signé en décembre 2002. Elle introduit deux actions, l’une contre M. Vermeersch lui-même devant le tribunal de commerce de Nancy et l’autre contre le club (plutôt l’ASBL de gestion du club) devant le tribunal de première instance de Bruxelles. L’audience d’introduction de cette seconde a eu lieu le 4 août dernier et, en l’absence de M. Vermeersch, le tribunal n’a pas pu trancher le litige. Quant à la première action, l’audience est fixée au 14 décembre à 14h30 à Nancy, d’après la citation dont nous avons eu connaissance. Même si les deux procédures sont séparées, les demandes de dommages et intérêts sont identiques. Et pour cause. "C’est pour élargir l’assiette de solvabilité, car en attaquant les deux parties, nous espérons qu’au moins une des deux sera suffisamment solvable pour que nous obtenions gain de cause", nous a confié Me Patrick M’Baya, avocat au barreau de Bruxelles.
Dans sa demande au tribunal, Baliston International souhaite que les juges condamnent Johan Vermeersch à lui payer la somme de 445025 € représentant les dotations livrées au cours des saisons 2003-2004, 2004-2005 et 2005-2006 au FC Brussels. Par ailleurs, l’équipementier français veut que le président du club lui paye des factures impayées de 27415 €, majorées d’intérêts de retard.
Il estime que le non-respect du contrat par Johan Vermeersch lui a causé des préjudices et ce, à deux niveaux. Dans le cadre du contrat du 12 décembre 2002, M. Vermeersch s’était engagé, au nom du club, à mettre gratuitement à la disposition de Baliston International trois magasins stratégiques à Bruxelles pour permettre à la société française d’écouler ses équipements. Par ailleurs, il avait également promis qu’il ferait réaliser tous les achats d’équipements sportifs d’au moins 30 clubs et ce, de manière exclusive auprès de Baliston International. A ce jour, "seuls 4 clubs ont réalisé des commandes auprès de l’équipementier au lieu de 30 clubs de sorte que l’équipementier n’a jamais réalisé le chiffre d’affaires prévu. Il s’était aussi engagé à faire signer une convention de partenariat d’achats exclusifs d’équipements Baliston entre l’équipementier et l’ensemble des 30 clubs affiliés, rien n’a été fait à ce niveau aussi", dénonce Me M’Baya. Aussi, dans son action, il demande, pour son client, des dommages et intérêts évalués à 600000 € pour les magasins non ouverts.
A cause de l’inexécution de la partie du contrat relative à la signature de convention d’achats exclusifs avec 30 clubs, Baliston soutient (à juste titre) avoir subi un préjudice et réclame ici aussi des dommages et intérêts évalués à 1,8 million d’euros.
Fabricant d’équipements sportifs (maillots, chaussures, bas, etc.), Baliston dit avoir respecté ses engagements jusqu’en juillet 2005, date à laquelle il a demandé à M. Vermeersch de s’exécuter totalement. En effet, dans le cadre du contrat, la société s’est engagée à fournir au FC Brussels des équipements sportifs pour 100000 € à l’ouverture de chaque saison sportive et à lui accorder une remise de 20 % sur le tarif spécial club. Par ailleurs, elle devait aussi fournir, à chaque saison, 5 000 packs équipements, chacun composé d’un maillot, d’un short et d’une paire de chaussettes. Le montant de la dotation s’élève à 265000 €. Durant la première saison, Baliston a livré des équipements pour 282650 € contre 132627 € pour 2004-2005 et 29748 € pour 2005-2006. Et seulement quelques milliers d’euros ont été versés par le président Vermeersch, ce qui fait qu’il est redevable de 445025 € pour l’ensemble des dotations livrées.
Le bouillant patron du FC Brussels aurait même changé son fusil d’épaule sans avertir son partenaire. En effet, lors de la signature du contrat, il intervenait au nom d’une société, Daring Brussels Football Club en constitution, mais elle n’a jamais vu le jour. Son objet (exploitation du FC Molenbek Brussels) a été exécuté par l’ASBL KFC Strombeek. Cette dernière s’est muée en une autre ASBL, le FC Molenbeek Strombeek en 2003 avant de prendre, en avril 2006, son nom actuel, le FC Molenbeek Brussels.