Boskamp: “En Espagne, j’ai frappé Bjerre”
(17/02/2010)
Pourtant, son RWDM avait atteint la demi-finale : “Avec une des meilleures équipes de l’histoire belge”
RELEGEM Quand nous demandons à Boskamp s’il se rappelle sa confrontation avec l’Athletic Bilbao, il nous répond à sa façon : “Cela date d’il y a 500 ans !”
En fait, il ne s’agit que de 33 ans, en 1977. Molenbeek avait atteint les demi-finales en éliminant des géants comme Schalke et Feyenoord. Contre l’Athletic, c’était 1-1 à Molenbeek. Et 0-0 à Bilbao. “Alors qu’on était la meilleure équipe. Seulement, on n’avait pas marqué au match retour. Je crois que c’était Willy Wellens qui avait eu une énorme occasion en fin de match. On aurait joué la finale contre la Juventus.”
Après le match, un incident historique s’était produit à l’hôtel. “Je dormais dans la chambre avec mon ami De Bree. On entendait d’autres joueurs faire la fête en bas. J’ai appelé trois ou quatre fois, sans résultat. Faut-il se saouler après une élimination ? Je me suis levé et j’ai été régler cela.”
Avec ses poings. Le Danois Kresten Bjerre était la victime. “C’est notre coéquipier Guy Léonard, le papa de Philippe, qui nous a séparés. Je crois que Guy s’est pris une droite. Si Bjerre était amoché ? Le lendemain, il se baladait quand même avec des lunettes de soleil. (Petit rire) Je ne me laisse jamais faire. Par personne. Même chose récemment quand un jeune a traité ma maman de tous les noms d’oiseaux en voiture. Je pleurais de rage. Et alors, je suis dangereux. Bjerre est resté un an de plus au RWDM. Mais on ne s’est plus jamais parlé ou serré la main, même pas après un but. On se donnait des passes, on était professionnels, mais c’était tout.”
Le RWDM avait une superbe équipe. “Elle est dans le Top 3 de l’histoire du football belge depuis que je le connais, avec l’Anderlecht que j’ai entraîné au début des années 90, avec Albert et Degryse. Le RWDM avec Teugels, Koens, Nielsen et De Bree au but. Il n’avait peur de personne, notre gardien. Quand il criait, tout le monde se retirait. Il savait te lancer un ballon droit dans la figure, à 30 mètres de distance.”
Le public molenbeekois était toujours à l’appel.
“En Belgique, nous emmenions parfois 5.000 personnes en déplacement. À Bilbao, il y en avait 2 à 3.000. Dont le curé de Molenbeek, qui nous avait suivis partout...”
Y. T.
La Dernière Heure 2010
(17/02/2010)
Pourtant, son RWDM avait atteint la demi-finale : “Avec une des meilleures équipes de l’histoire belge”
RELEGEM Quand nous demandons à Boskamp s’il se rappelle sa confrontation avec l’Athletic Bilbao, il nous répond à sa façon : “Cela date d’il y a 500 ans !”
En fait, il ne s’agit que de 33 ans, en 1977. Molenbeek avait atteint les demi-finales en éliminant des géants comme Schalke et Feyenoord. Contre l’Athletic, c’était 1-1 à Molenbeek. Et 0-0 à Bilbao. “Alors qu’on était la meilleure équipe. Seulement, on n’avait pas marqué au match retour. Je crois que c’était Willy Wellens qui avait eu une énorme occasion en fin de match. On aurait joué la finale contre la Juventus.”
Après le match, un incident historique s’était produit à l’hôtel. “Je dormais dans la chambre avec mon ami De Bree. On entendait d’autres joueurs faire la fête en bas. J’ai appelé trois ou quatre fois, sans résultat. Faut-il se saouler après une élimination ? Je me suis levé et j’ai été régler cela.”
Avec ses poings. Le Danois Kresten Bjerre était la victime. “C’est notre coéquipier Guy Léonard, le papa de Philippe, qui nous a séparés. Je crois que Guy s’est pris une droite. Si Bjerre était amoché ? Le lendemain, il se baladait quand même avec des lunettes de soleil. (Petit rire) Je ne me laisse jamais faire. Par personne. Même chose récemment quand un jeune a traité ma maman de tous les noms d’oiseaux en voiture. Je pleurais de rage. Et alors, je suis dangereux. Bjerre est resté un an de plus au RWDM. Mais on ne s’est plus jamais parlé ou serré la main, même pas après un but. On se donnait des passes, on était professionnels, mais c’était tout.”
Le RWDM avait une superbe équipe. “Elle est dans le Top 3 de l’histoire du football belge depuis que je le connais, avec l’Anderlecht que j’ai entraîné au début des années 90, avec Albert et Degryse. Le RWDM avec Teugels, Koens, Nielsen et De Bree au but. Il n’avait peur de personne, notre gardien. Quand il criait, tout le monde se retirait. Il savait te lancer un ballon droit dans la figure, à 30 mètres de distance.”
Le public molenbeekois était toujours à l’appel.
“En Belgique, nous emmenions parfois 5.000 personnes en déplacement. À Bilbao, il y en avait 2 à 3.000. Dont le curé de Molenbeek, qui nous avait suivis partout...”
Y. T.
La Dernière Heure 2010