Le travail fini toujours par payer. Un adage qui s’est vérifié pour Enzo Bellia. Privé de temps de jeu l’an dernier avec Bleid Molenbeek en raison d’un problème administratif qui l’avait coupé dans son élan après un bon début de saison, l’ex-médian du BX Brussels a décroché un transfert surprenant au Stade Machtens. « Le club était venu me voir en Coupe à Ganshoren et j’avais laissé une bonne impression si bien que j’ai reçu l’occasion d’effectuer un test positif avec la réserve face à Vise vendredi dernier », explique l’italo-belge qui ne s’attendait pas à recevoir une telle opportunité. « Non, c’est clair. Pas à ce moment-ci de la saison. J’ai eu des touches avec des clubs de D3 mais j’étais décidé à rester au BX dont le projet me plaisait. Quand le RWDM s’est présenté, je ne pouvais toutefois pas refuser. Pour moi, c’est l’occasion de retrouver un groupe pro. J’ai toujours eu l’ambition d’évoluer en D1 ou en D2 et je tiens d’ailleurs à remercier Michel De Wolf et Junior Ngalula qui ne m’ont pas mis de bâtons dans les roues. »
Enzo Bellia
LD
Si les supporters seront surpris par son arrivée, celui qui a été engagé sur conseil de Didier Beugnies pour évoluer sur les flancs ne découvre pourtant pas l’antichambre de l’élite. «La D2, ce n’est pas nouveau pour moi puisque j’y ai déjà évolué avec Dender avant de subir une opération. Je sais que je peux m’imposer en D2 même s’il me faudra du temps pour retrouver mon meilleur niveau car je n’ai presque plus joué depuis le mois de novembre. » Loué pour sa mentalité, le garçon ne manque pas de caractère puisque malgré le problème d’affiliation qui l’empêcha de prester avec Bleid-Molenbeek pendant la quasi-totalité de la saison dernière, Enzo Bellia a continué à tout donner à l’entraînement dans l’espoir de voir ses efforts récompensés. « Ce fut difficile à vivre car j’avais rejoint le projet de Michel De Wolf pour me relancer mais ce problème m’a coupé dans mon élan. Si j’ai continué à bosser, c’était avant tout pour moi. J’ai aussi pu compter sur mon entourage, en particulier sur mon père qui est d’un grand appui pour moi. »
En arrivant au Brussels, Enzo Bellia sait qu’il est un pari dans le chef des dirigeants Bruxellois. « J’ai eu une discussion avec Johan Vermeersch qui m’a très bien accueilli et avec Monsieur Hercor qui ne m’a pas fait de promesses en l’air comme le font certains dirigeants. Quant à Didier Beugnies, nous nous connaissions déjà de mon passé à Charleroi. Je sais qu’il est une personne entière et que je n’aurai droit à aucun cadeau. Ce sera à moi de travailler pour m’imposer. »
Bellia : « Je veux m’imposer en D.2 »