Cordier : "J'ai failli arrêter le foot"
(07/01/2009)
Michaël Cordier, dégoûté par le Brussels, a découvert un autre monde à Anderlecht
envoyé spécial en Espagne Benoît Delhauteur
LA MANGA " Être ici avec Anderlecht, c'est le bonheur." Michaël Cordier est aussi enthousiaste qu'un jeune marié. Troisième gardien du Brussels il y a à peine un mois, il est aujourd'hui numéro deux à Anderlecht. Un autre monde s'est ouvert à lui.
"Ça change vraiment du tout au tout", raconte le Hennuyer. "Ici, tout est structuré. Les conditions de travail sont meilleures, le staff est complet, on est suivi de près. Au Brussels, ce n'est pas encore tout à fait professionnel."
La liesse actuelle du gardien est à la mesure des difficultés qu'il a connues au stade Machtens.
"À un moment, j'ai même pensé arrêter ma carrière. Les gens du Brussels m'ont presque dégoûté du football. J'y ai perdu beaucoup de temps. Le matin, je me levais et je n'avais plus envie de m'entraîner. Car je savais que le travail fourni à l'entraînement ne servait strictement à rien. J'ai vu et vécu tant de choses là-bas... Maintenant, je suis rôdé pour toute ma carrière !"
Avant de signer au Brussels, Cordier avait aussi des propositions de Gand et du Standard.
"Je pense pourtant avoir fait le bon choix à l'époque. Je ne pouvais pas savoir où j'allais tomber. Du jour au lendemain, on ne m'a plus fait confiance, sans me donner la moindre explication. J'ai commis des petites erreurs, mais qui n'en fait pas. Ensuite, on a joué avec mes pieds. J'essayais d'y croire encore, mais je me sentais délaissé par le staff et par le président. Est-ce que je leur en veux ? Oui et non..."
Le portier croit savoir pourquoi il a été débarqué à l'époque. "Selon moi, des joueurs ont insisté pour jouer avec Patrick Nys. Mais je préfère ne plus y penser : l'important est de tourner la page."
Pour mieux se concentrer sur Anderlecht car Cordier n'a que six mois pour convaincre. Le jour où il recevra sa chance, il sera attendu au tournant.
"Je me sens assez fort pour montrer ce que je vaux et je sais que je peux rapidement retrouver le niveau qui était le mien à La Louvière. En tout cas, je ferai tout pour ne pas retourner au Brussels, à qui j'appartiens encore, et pour prolonger au Sporting."
B. D.
La Dernière Heure 2009
(07/01/2009)
Michaël Cordier, dégoûté par le Brussels, a découvert un autre monde à Anderlecht
envoyé spécial en Espagne Benoît Delhauteur
LA MANGA " Être ici avec Anderlecht, c'est le bonheur." Michaël Cordier est aussi enthousiaste qu'un jeune marié. Troisième gardien du Brussels il y a à peine un mois, il est aujourd'hui numéro deux à Anderlecht. Un autre monde s'est ouvert à lui.
"Ça change vraiment du tout au tout", raconte le Hennuyer. "Ici, tout est structuré. Les conditions de travail sont meilleures, le staff est complet, on est suivi de près. Au Brussels, ce n'est pas encore tout à fait professionnel."
La liesse actuelle du gardien est à la mesure des difficultés qu'il a connues au stade Machtens.
"À un moment, j'ai même pensé arrêter ma carrière. Les gens du Brussels m'ont presque dégoûté du football. J'y ai perdu beaucoup de temps. Le matin, je me levais et je n'avais plus envie de m'entraîner. Car je savais que le travail fourni à l'entraînement ne servait strictement à rien. J'ai vu et vécu tant de choses là-bas... Maintenant, je suis rôdé pour toute ma carrière !"
Avant de signer au Brussels, Cordier avait aussi des propositions de Gand et du Standard.
"Je pense pourtant avoir fait le bon choix à l'époque. Je ne pouvais pas savoir où j'allais tomber. Du jour au lendemain, on ne m'a plus fait confiance, sans me donner la moindre explication. J'ai commis des petites erreurs, mais qui n'en fait pas. Ensuite, on a joué avec mes pieds. J'essayais d'y croire encore, mais je me sentais délaissé par le staff et par le président. Est-ce que je leur en veux ? Oui et non..."
Le portier croit savoir pourquoi il a été débarqué à l'époque. "Selon moi, des joueurs ont insisté pour jouer avec Patrick Nys. Mais je préfère ne plus y penser : l'important est de tourner la page."
Pour mieux se concentrer sur Anderlecht car Cordier n'a que six mois pour convaincre. Le jour où il recevra sa chance, il sera attendu au tournant.
"Je me sens assez fort pour montrer ce que je vaux et je sais que je peux rapidement retrouver le niveau qui était le mien à La Louvière. En tout cas, je ferai tout pour ne pas retourner au Brussels, à qui j'appartiens encore, et pour prolonger au Sporting."
B. D.
La Dernière Heure 2009