Johan Vermeersch, seul contre tous
C’est aujourd’hui que, normalement, le Brussels devrait obtenir sa licence pour continuer en D.2 la saison prochaine. Cependant, malgré la signature de la convention qui atteste la reprise du club par l’investisseur dubaïote, Johan Vermeersch bloque tout le processus avec un communiqué de presse diffusé hier en milieu de journée. Il cite : « Des montants initialement promis, seul un premier versement a été effectué en faveur du club, alors que les autres engagements ont été reportés. Le soutien financier promis n’a donc pas été fourni, (...) . Vu ces défauts de paiement, l’administration du Club FC Brussels Molenbeek se voit par conséquent obligée de constater la rupture de la convention aux torts de GDC. »
Le deuxième versement de 100000 euros a bien été réalisé mais le montant se trouve actuellement sur le compte de l’avocat de Johan Vermeersch en attendant que ce dernier ne donne des garanties sur l’utilisation du montant pour la licence, ce qui veut dire payer le salaire des joueurs. C’est là que le bât blesse puisque Johan Vermeersch n’est pas en mesure d’offrir ces garanties. De plus, une partie du personnel du club a décidé de stopper ses activités tant que Johan Vermeersch sera à la tête du club.
C’est le flou le plus total quant à la reprise du Brussels
Nouvelle journée mouvementée hier au stade Machtens. Alors que l’équipe se préparait tranquillement à défier Tubize, Johan Vermeersch est revenu au devant de la scène via un communiqué publié sur le site du club. “Les rumeurs relatives au déroulement difficile des négociations autour d’une participation dans et/ou une reprise du FC Brussels Molenbeek sont confirmées par la direction”, débute-t-il. Vermeersch y annonce que “le soutien financier promis n’a pas été fourni, alors que Monsieur Bico a fait engager plus de douze joueurs, sans que les engagements des investisseurs ne soient respectés.”
Du coup, Vermeersch annonce qu’il reprend la barre. “Vu ces défauts de paiement, l’administration du club s’est vue par conséquent obligée de constater la rupture de la convention aux torts de Gulf Dynamic Challenges. Johan Vermeersch reprend donc entièrement la gestion quotidienne et veillera à poursuivre la construction de l’avenir du club.”
Les investisseurs ont également réagi via un communiqué dans lequel ils assurent qu’un second versement a bien été effectué. “Après avoir respecté tous nos engagements contractuels selon les termes et conditions, nous constatons avec effarement et regret que la direction de l’ASBL FC Molenbeek Brussels refuse d’honorer ceux lui incombant et ce, en retardant, voire même en contestant le processus de cession du club. […] Nous avons demandé des garanties quant à l’utilisation du deuxième versement mis à disposition, ce qui nous a été refusé. Les fonds sont donc cantonnés sur le compte professionnel de l’avocat du FC Brussels. Cette politique de la terre brûlée nous coupe dans notre élan et contrarie nos ambitions pour ce club au passé glorieux. Pour poursuivre notre action, nous emploierons tous les moyens pour faire respecter les accords signés.”
Hier dans les couloirs du stade Machtens, seul Vermeersch a pointé le bout de son nez, renvoyant simplement vers son communiqué. Tout ça va donc se régler devant les avocats, au grand désespoir des supporters, qui ne savent plus à quel Saint se vouer.
Voici le communiqué de presse diffusé par le club ce mercredi.
"Les rumeurs relatives au déroulement difficile des négociations autour d'une participation dans et/ou une reprise du FC Brussels Molenbeek sont confirmées par la direction."
Une déclaration d'intention a été signée avec un groupe d'investissement de Dubai, Gulf Dynamic Challenges (GDC), présidé par Monsieur Jemal Bin Ferah, amené par Monsieur John BICO, en vue de la constitution d'une nouvelle société avec les administrateurs actuels du FC Brussels pour la future gestion du Club.
Des montants initialement promis, seul un premier versement a été effectué en faveur du club, alors que les autres engagements ont été reportés, et le soutien financier promis n'a donc pas été fourni, alors que Monsieur Bico a fait engager plus de douze nouveaux joueurs, sans que les engagements des investisseurs ne soient respectés.
Vu ces défauts de paiement, l'administration du Club FC Brussels Molenbeek s'est vu par conséquent obligé de constater la rupture de la convention aux torts de GDC.
Johan Vermeersch reprend donc entièrement la gestion quotidienne et veillera à poursuivre la construction de l'avenir du club.
Allo, le Brussels ? Ici la Terre ! Y-a-t-il encore un pilote dans l'avion ?